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Le Lycée Joliot-Curie dans les années 1960

Le profil sociologique des élèves des grandes classes du lycée (secondes, premières et terminales) au début des années 1960, d'après un sondage dans les dossiers d'élèves conservés aux Archives départementales des Hauts-de-Seine

La majorité des parents appartenaient aux CSP+. Une autre partie d'entre eux était rattachée aux professions intermédiaires. Les mères voient leurs professions non-renseignées pour la plupart d'entre elles, soit parce qu'elles n'en exercent aucune, soit parce qu'on ne fait figurer que celle du père. Toutefois, lorsqu'elles sont renseignées, un écart important subsiste entre les professions des mères et celles des pères, preuve d'un phénomène d'hypergamie chez les femmes (mariage de celles-ci avec un homme appartenant à un milieu plus favorisé). De fait, nombreux étaient les élèves issus de milieux sociaux moyens, voire aisés. Les élèves venaient, néanmoins, autant de la banlieue que de Paris. Ainsi, accéder au lycée n'était pas si simple, notamment pour les élèves de Nanterre, dont les familles étaient globalement ouvrières.

Les punitions imposées aux élèves des petites classes d'après le registre des punitions conservé aux Archives départementales des Hauts-de-Seine

Le registre des punitions collecte toutes les heures de colles et les punitions qui ont été attribuées aux élèves de 6ème et 5ème du Lycée Joliot-Curie au cours des années 1962 et 1963.

 

Ce sont principalement des garçons qui sont punis. Certaines des attaques sont ciblées envers les jeunes filles.

 

Les heures de retenue durent entre 1h30 et 3h.

 

 

Motifs récurrents des heures de colles/ punitions

  • Travail non fait

  • Leçons non apprises

  • Mauvais comportement

  • Imitation de la signature des parents

  • Tentative de sortie avec la carte d’un camarade

  • Désobéissance

 

Punitions attribuées

  • Apprentissage de poèmes

  • Devoirs de latin, de mathématiques, d’anglais

  • Rédactions

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