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                              Mai 68 à l'université de Nanterre 

 

Le début du mouvement protestataire débute le 22 mars. (Rappelons le, à partir de 1966, l'université se fait surtout remarquer comme le théâtre du développement des groupes d'extrême gauche) 

Entre autres, la cause de ces manifestation s’explique par la lutte contre les arrestations d’étudiants deux jours plus tôt lors des manifestations contre la guerre du Vietnam.  Ce jour-là, 142 étudiants occupent une tour de la faculté de Nanterre.

Cette manifestation lancera le plus grand mouvement social français du XXe siècle, mai 68.

Cette grève s’initierait contre le Plan Fouchet, prévoyant le développement de formations courtes dans le premier cycle. Néanmoins, les facteurs sont multiples ; notamment les conditions de vie dans les résidences universitaires, le manque de moyens et la rigidité de l'enseignement. Le 2 mai, les étudiants de Nanterre ont organisé une grande assemblée générale sur le campus pour discuter de leur revendications ; l'université a refusé d'autoriser la tenue de cette assemblée, provoquant des affrontements avec les forces de l'ordre. Les étudiants ont finalement réussi à tenir leur assemblée, mais cela a déclenché une grève se propageant à travers la France. Devant la contestation toujours plus grande, le doyen de la faculté de Nanterre ferme l'université. Le lendemain, les étudiants en révolte migrent vers La Sorbonne ; Ils en sont brutalement évacués le soir même par la police.

Ouvrage « Enragés » sorti en février 1968. Le mouvement réel : Peu après la création du Mouvement du 22 Mars, la majorité des professeurs dont l'historien René Rémond, se sont opposés au mouvement des « enragés » du 22 mars, notamment en signant une pétition, lue au conseil de la faculté le 22 avril, menant à la création d'une force universitaire de sécurité sous l'autorité du doyen, à la création d'un conseil universitaire de discipline et à la banalisation des zones non construites de l'Université, désormais ouvertes à l'intervention de la police. Le sociologue Alain Touraine, Guy Michaud et Paul Ricœur s'y opposèrent, signant à cet effet une tribune dans Le Monde daté du 2 mai 1968.

Un certain groupe d’agitateurs, autour de René Riesel, Bigorgne…. Participeraient activement à la contestation révolutionnaire à la fac de Nanterre.

Cet ouvrage est en hommage aux + radicaux des Sans-culottes, influencés par l’internationale situationniste dont ils contribuèrent à disséminer les idées au sein de l’université, et avec qui ils se fédérèrent le 14 mai 1968 pour créer le comité Enragés – Internationale situationniste.

Jean pierre Duteil :

« Nanterre 1968 »

Revue d’Histoire René Rémond à Nanterre en 68 dans « vingtième siècle » chez les Mercier.

René Rémond est un historien emblématique, il enseignait au département d’histoire de Nanterre ; en 1968, il fut aux premières loges de la protestation puisqu’il enseignait en lettres à l’université.

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